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Published on mars 23rd, 2017 | by JP

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Le journal les Dernières Nouvelles d’Alsace, sous la plume de Cédric Carriou est revenu sur l’intégration au sein de l’Etoile Noire des jeunes hockeyeurs strasbourgeois dans son édition du 21 mars 2017.

Focus sur la première saison de Ligue Magnus de trois de ses espoirs.

En allant s’imposer à Dijon il y a une semaine (3-5), les joueurs de l’Étoile Noire ont pris le large en tête de la poule de maintien (quatre points d’avance sur les Bourguignons). Mais tous n’ont pas eu le privilège de souffler avant l’ultime match sans grand enjeu.
En effet, parmi les vingt joueurs vainqueurs chez les Ducs, cinq d’entre eux ont joué ce week-end, participant à la victoire de la réserve strasbourgeoise (2-1 après tirs au but en Avignon), elle aussi engagée (en Division 2) en poule de maintien.

« C’est comme faire deux saisons en une »

Si l’Étoile Noire boucle sa saison ce soir (le 21 mars), la “D2” a encore deux matches à disputer (à Toulouse et à Asnières) pour conserver sa 2e place qui la maintiendra au 3e échelon national.
Parmi les cinq “Magnusiens”, Nathan Grabherr (19 ans, attaquant) et Colin Morillon (20 ans, défenseurs) avaient déjà accumulé un peu d’expérience avant cette saison à 44 matches, avec respectivement 29 et 13 capes sous le maillot de l’Étoile Noire.
Les trois autres – Valérian Mathieu (18 ans, attaquant), Maxence Leroux (18 ans, attaquant) et Maxime Deplanque (21 ans, défenseur) – ne comptaient qu’entre deux et six apparitions en Magnus avant cette saison. Leurs compteurs vont tourner autour des 50 ce soir.

« Pour une première vraie saison, c’est clair que ça fait beaucoup de matches, mais c’est plutôt bien. Par rapport à l’ancienne formule, c’est comme faire deux saisons en une », souligne Valérian Mathieu – frère cadet de Thomas (auteur de 6 buts et 3 assists en saison régulière cette saison) – qui disputera ce soir son 49e match au sein de l’élite (1b., 2a.) après les deux disputés la saison passée.

Un apprentissage express dont il prend conscience en retournant avec la “D2”. « On peut apporter ce qu’on a appris en Magnus. Et on est aussi content de pouvoir aider l’équipe à se maintenir elle aussi », pointe l’attaquant, auteur de cinq assists en quatre matches de poule de maintien de D2.

« Cette saison, j’ai passé ma vie à la patinoire »

Maxence Leroux savoure aussi sa première saison pleine de Magnus, lui qui avait joué six matches (dont quatre de play-offs) avec l’Étoile Noire la saison passée. « Je savais dès le départ que je n’étais que treizième attaquant. Il y a eu des blessés, des départs et j’ai su saisir ma chance pour montrer ce que je pouvais apporter sur la quatrième ligne », glisse l’auteur de deux buts et international U20, médaillé de bronze en décembre aux Mondiaux de D1A.

« C’était une belle expérience, une fierté de représenter mon pays. Entre ces Mondiaux, la Magnus, la D2 et le championnat U20, ça fait une saison bien remplie. J’ai l’impression d’avoir passé ma vie à la patinoire », sourit Maxence, qui dispute ce soir son… 74e match toutes compétitions confondues !

« Essayer de jouer simple »

Maxime Deplanque n’aura pas pris part à autant de matches (près de 60 tout de même en comptant la D2). S’il s’attendait à faire le nombre en défense, il a finalement obtenu plus de temps de jeu qu’il ne l’imaginait.

« Je pensais surtout être dans le groupe pour les entraînements, faire les déplacements. Avec les différents blessés, j’ai dû jouer près de la moitié des matches quand j’étais dans le groupe, indique celui qui a défloré son compteur but avec l’Étoile Noire à Nice lors de la 44e journée. En Magnus, il faut essayer de jouer simple, de relancer proprement, comme le demandait le coach. Et ça m’a permis de me sentir plus à l’aise en D2, dans un autre rôle. »

L’Étoile Noire et la formation du CSGSA avaient annoncé faire de l’intégration des jeunes une pierre angulaire du projet dans cette Ligue Magnus professionnelle. Une réalité réciproquement profitable.


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